Le Compte engagement citoyenneté donne la possibilité à toute personne de recenser ses activités bénévoles ou de volontariat (service civique, réserve…) pour acquérir des heures de formation sur son compte personnel d’activité (voir encadré). L’utilisation de ces heures de formation par les titulaires d’un compte activité doit être financée par l’Etat.
Mode d’emploi pour les activités bénévoles :
Le CEC peut être ouvert par les bénévoles qui :
- siègent dans l’organe d’administration ou de direction de l’association
- participent à l’encadrement d’autres bénévoles pendant au moins 200 heures au cours de l’année civile dans 1 ou plusieurs associations
Ces activités bénévoles peuvent permettre d’acquérir 20 heures forfaitaires par an et par activité (le total des heures acquises au titre du CEC est limité à 60h).
Au plus tard le 30 juin de chaque année, les bénévoles souhaitant alimenter leur CEC déclare, sur le site CPA, le nombre d’heures qu’ils ont réalisées au cours de l’année civile précédente.
L’exactitude des données enregistrées par les bénévoles est attestée par chaque association concernée au plus tard le 31 décembre de l’année au cours de laquelle la déclaration a été effectuée.
Le CEC indiquera à son titulaire le nombre d’heures dont il dispose pour effectuer une formation.
Dès 2018, les titulaires pourront mobiliser leurs heures CEC de deux façons :
- Soit pour suivre des formations éligibles au CPF ;
- Soit pour suivre des formations spécifiques aux bénévoles et aux volontaires en service civique.
Le service sera effectif en 2018 pour les premières déclarations au titre de l’année 2017.
Premiers éléments d’analyse ( France Bénévolat):
- Le Compte engagement citoyen est une importante reconnaissance du bénévolat associatif et des bénévoles engagés, il doit également devenir une source de valorisation à travers le soutien à la formation des bénévoles.
- La réussite de ce nouveau dispositif reposera notamment :
- des modalités de mise en œuvre simples pour les bénévoles comme pour les associations,
- une bonne information des acteurs associatifs
- la garantie d’un financement pérenne pour les formations dites associatives, hors du CPF
Actions à mener dans les prochains mois :
pour les bénévoles
- s’inscrire sur moncompteactivité.gouv.fr (avant fin juin 2017)
- pour les associations
- informer les bénévoles du dispositif ( avant fin juin 2017)
- prévoir de fournir des attestations pour les bénévoles concernés
- continuer à prévoir des formations pour les bénévoles non concernés par le dispositif ( bénévoles de terrain, nouveaux bénévoles, formations internes…)
Rédaction : Blaise Casévitz, Guillaume Douet (IEDH), Hubert Pénicaud, administrateurs de France Bénévolat.
L’IEDH est membre de France Bénévolat
L’IEDH regroupe un potentiel d’expériences professionnelles et humaines de formateurs et de consultants engagés eux-mêmes dans l’action locale, l’éducation populaire, la coopération interculturelle, le développement personnel… et plus généralement dans la vie sociale et associative. Tous munis d’une solide formation initiale, d’une expérience humaine riche et variée et d’une acquisition continue de compétences, les intervenants de l’IEDH associent la compétence professionnelle à la culture militante.
Mais quel regard portent-ils eux-mêmes sur leur engagement au sein de l’IEDH ?
« S’adapter en permanence aux besoins collectifs et aux besoins de chaque individu »
La vision de Marie-Ségolène Boiron, animatrice sur les formations à l’écoute, à l’animation de groupe, et à la communication parents-enfants
Etre formateur à l’IEDH, c’est accompagner les associations dans la valorisation et la professionnalisation de leurs bénévoles. C’est voir dans cet engagement bénévole un lieu de découverte, d’élargissement, d’approfondissement de nouvelles compétences et des outils au service de la mission qui leur est confiée. C’est donner du sens à leur mission et nourrir la joie de se donner.
Etre formateur à l’IEDH, c’est accompagner les personnes sur un chemin de croissance personnelle et de connaissance de soi au service des autres, dans leur famille mais aussi dans leur environnement amical, professionnel ou associatif.
Etre formateur à l’IEDH, c’est vivre de ce que l’on transmet, c’est croire que la cohérence est le meilleur outil du formateur.
Etre formateur à l’IEDH, c’est valoriser et s’appuyer sur l’expérience des personnes comme socle de leur propre progression et de la progression du groupe.
Etre formateur à l’IEDH, c’est s’adapter en permanence aux besoins collectifs, mais aussi aux besoins de chaque individu ; c’est remettre en question ses outils et ses apports mais aussi actualiser ses compétences.
Etre formateur à l’IEDH, c’est enfin savoir (collectivement) confronter, questionner, adapter ses contenus et outils, analyser et faire progresser sa posture de formateur.
« Une passion et une mission»
Odile Cavaro, animatrice sur les formations à l’animation de groupe, à la communication et à l’ennéagramme
Etre formateur à l’IEDH, c’est avant tout une passion : la passion de transmettre de partager mon intérêt pour les relations humaines. C’est la joie de contribuer à l’amélioration des relations entre les hommes.
Etre formateur à l’IEDH, c’est aussi une mission : celle de transmettre un savoir-faire un savoir-être.
Etre bénévole est un premier pas, mais la bonne volonté ne suffit pas et il est nécessaire d’acquérir des compétences adaptées à son engagement. J’ai moi-même eu la chance de bénéficier de formations dispensées par l’IEDH dans le cadre de mon engagement avec les chantiers éducation.
Etre formateur à l’IEDH, c’est enfin contribuer à un service pour la société. Les associations représentent aujourd’hui un pivot essentiel dans le fonctionnement de notre pays. Contribuer à former des bénévoles permet de renforcer les liens entre tous.
Le grand plus de l’IEDH est de pouvoir travailler en équipe. S’engager à L’IEDH, c est allier la richesse de nos compétences et s’enrichir tous ensemble autour de moments forts.
« Accompagner et transmettre au plus près des besoins et des valeurs de chacun »
Evangeline Masson-Diez, nouvellement arrivée au sein de l’IEDH
Riche de quelques mois / semaines de recul, je dirais qu’être formateur à l’IEDH, c’est échanger et progresser au sein d’une équipe de professionnels. C’est accompagner et transmettre aux équipes de bénévoles les dynamiques associatives auxplus près de leurs besoins et de leurs valeurs. Enfin, c’est faire évoluer ses pratiques et affiner ses connaissances en étant proche du terrain et des acteurs.
« La fierté d’aider les autres »
Marie de la Rivière, formatrice à l’IEDH et spécialiste pour les thèmes des enfants précoces, de l’organisation du temps et de la gestion du temps
Être formateur à l’IEDH, c’est quoi pour moi ?
Et bien, c’est beaucoup de fierté !
Durant des années, en suivant les formations IEDH, j’étais admirative des formatrices et formations. Toujours pertinentes, profondes, humaines. Le jour où j’ai moi-même pu devenir formatrice pour l’IEDH, cela a été une grande fierté.
Je suis fière d’être formatrice dans un organisme avec de telles valeurs. Je suis fière de voir mettre à disposition de familles, de bénévoles des outils professionnels auxquels ils n’ont pas forcément accès, et qui leur sont profitables. Je suis fière de voir œuvrer pour les familles, pour les aider dans ce monde de plus en plus chaotique.
« L’homme et tous les hommes »
Guillaume Douet, directeur de l’IEDH
Je suis formateur à l’IEDH pour soutenir l’action des acteurs associatifs. J‘ai la profonde conviction que notre société repose actuellement beaucoup sur des initiatives citoyennes. Malgré une morosité ambiante, je peux voir presque quotidiennement des hommes et des femmes qui se lèvent pour soutenir les plus précaires, les plus fragiles, les personnes isolées ou les parents parfois déboussolés.
Je suis formateur à l’IEDH pour les rencontrer, les aider à échanger ; mais aussi pour faire passer des idées d’une association à une autre, d’une région à une autre, du secteur social au bénévolat.
J’apprécie l’esprit d’équipe de l’IEDH. Nous sommes nous-mêmes une association avec tout ce qui va autour : l’implication, la générosité, le débat et la complémentarité.
J’ai découvert la devise reprise par l’IEDH « L’homme et tous les hommes » alors que je n’étais âgé que de 20 ans. Elle était citée dans la charte de l’engagement des chefs scouts et m’a immédiatement profondément marquée. Je la trouve universelle car elle peut parler à chacun d’entre nous, mais je la trouve surtout très actuelle à l’heure où nous nous devons d’être encore plus en capacité d’ériger des ponts et non des murs entre nous tous.


L’IEDH a développé une expertise reconnue dans les domaines de la vie de famille et de l’éducation. Marie-Cécile Frech, coordinatrice de cette thématique, nous présente les formations vie de famille et éducation.
A qui ces formations sont-elles destinées ?
Chacune de nos formations a été conçue en lien avec des associations familiales, des établissements d’enseignement et d’éducation ou des mouvements de jeunesse. Ces formations couvrent un très large champ de préoccupations des parents et des éducateurs. Elles s’adressent à deux types de publics :
En premier lieu à tout parent désireux de se former sur les sujets concernant la vie familiale dans le but de développer des « savoir-être » et ses « savoir-faire » adaptés à ses problématiques de vie.
L’objectif est que chacun puisse acquérir des outils et des clés pour travailler sur soi-même et réfléchir au sens des actes éducatifs posés. Chaque parent peut ainsi se poser de bonnes questions pour trouver des réponses adaptées à chaque situation. Les sujets abordés sont variés et ont pour objectif de faciliter la communication et le bien-être au sein de la cellule familiale : la compréhension des besoins, des comportements et des stades d’évolution de l’enfance, la communication verbale & non verbale, les différents modes d’expression de l’autorité, mieux communiquer en famille, parler pour que les enfants écoutent et écouter pour qu’ils parlent, jalousies et rivalités entre frères et sœurs, mieux vivre la précocité intellectuelle de nos enfants… D’autres thématiques abordent plus précisément la vie scolaire : l’accompagnement des enfants dans leurs apprentissages avec la gestion mentale ou encore le sujet de la concentration.
Voir l’ensemble de nos propositions « parentalité » et » accompagnement de la vie scolaire«
- Nos formations s’adressent aussi aux responsables et animateurs des Chantiers-Éducation. Elles sont alors co-construites avec les AFC. Voici quelques-unes des thématiques abordées : préparer, construire et animer un chantier éducation, s’initier à l’écoute active, oser s’affirmer tout en respectant l’autre…Ces sessions répondent à un vrai besoin car on recense environ 600 Chantiers-Educations en France.
« Nous nous chargeons aujourd’hui de l’ensemble des formations des Chantiers-Éducation en France.
Chacune a été élaborée dans une logique de co-construction afin de pouvoir répondre, le plus précisément possible,
aux besoins de ces chantiers de parents. »
Marie-Cécile Frech
Quels sont les formats proposés ?
Nous proposons des stages et des ateliers de deux jours regroupant entre 12 et 14 personnes. Nous privilégions les formats dynamiques favorisant l’échange et la participation. L’an dernier, nous avons dispensés environ 40 formations spécifiques aux Chantiers-Éducation (soit 80 jours au total) et une vingtaine de formations dédiées aux parents.
Nous organisons aussi des conférences. La demande évolue au fil du temps ; nous renouvelons donc notre accompagnement, en permanence afin d’être au plus près des besoins identifiés et des attentes de nos publics.