Par Guillaume Douet, directeur de l’IEDH.
Vous souhaitez former vos équipes ou bénévoles pour renforcer leur engagement et leurs compétences ? Deux modalités principales s’offrent à vous : les formations inter et intra.
Mais que signifient ces termes ?
- Une formation inter regroupe des participants de plusieurs associations, favorisant l’échange d’expériences et de bonnes pratiques.
- Une formation intra, quant à elle, est organisée pour une seule association, avec une adaptation des contenus pour répondre aux besoins spécifiques de votre structure.
Chacune de ces approches a ses avantages, et leur complémentarité peut être un atout pour accompagner efficacement vos projets associatifs.
Les formations inter : s’enrichir des expériences des autres
Les formations inter offrent un cadre d’apprentissage collectif en réunissant des acteurs associatifs issus de différentes structures. Ce mélange de profils enrichit les échanges et permet de découvrir des solutions adaptées à des problématiques variées.
Avantages :
- Apprendre des autres : Les participants confrontent leurs expériences, ce qui inspire et nourrit la réflexion.
- Créer des connexions : Les formations inter sont une opportunité de tisser des liens avec d’autres associations.
- Explorer de nouvelles idées : Vous repartez avec des solutions concrètes et innovantes, parfois issues de contextes très différents.
Exemple : La formation « Administrateur d’une association : quel est mon rôle ? » permet à des responsables associatifs de partager leurs défis en matière de gouvernance et d’échanger sur les meilleures pratiques.
Voir ici le calendrier de nos formations Inter.
Les formations intra : des contenus adaptés à votre équipe
Les formations intra, organisées exclusivement pour votre association, permettent d’approfondir une thématique ou de travailler sur des enjeux spécifiques à votre structure. Ces formations s’appuient souvent sur les modules de notre catalogue, que nous adaptons à vos besoins et à votre contexte.
Avantages :
- Contenu ajusté : La formation est pensée pour répondre à vos attentes spécifiques tout en s’appuyant sur des outils et méthodologies éprouvés.
- Cohésion d’équipe : Ces sessions renforcent les liens entre vos bénévoles et salariés, en les faisant travailler ensemble sur des problématiques concrètes.
- Flexibilité : Vous choisissez les thématiques prioritaires, les dates et le lieu.
Exemple : La formation « Coordonner et animer une équipe de bénévoles » est particulièrement adaptée au format intra. Elle permet d’explorer des aspects spécifiques, comme les motivations des bénévoles, la gestion des conflits ou les particularités locales de votre association.
Voir ici le catalogue de nos formations intra que nous pourrons adapter à vos réalités.
Deux modalités, une ambition commune : renforcer vos actions associatives
Que ce soit en inter ou en intra, nos formations visent à renforcer les compétences des acteurs associatifs pour relever leurs défis au quotidien.
Privilégiez une formation inter si :
- Vous cherchez à vous inspirer d’autres expériences.
- Vous souhaitez élargir votre réseau associatif.
- Vous voulez explorer des solutions applicables à plusieurs contextes.
Choisissez une formation intra si :
- Vous avez des besoins spécifiques à votre structure.
- Vous voulez renforcer la cohésion et l’efficacité de votre équipe.
- Vous souhaitez une solution adaptée à vos particularités.
Découvrez nos formations
Envie d’en savoir plus ?
Contactez-nous à : contact@iedh.fr
Appelez-nous au : 01 71 03 74 96
Cécile Bazin Guillaume Douet
Directrice de Recherches et Solidarités Directeur de l’IEDH
Interviewés par Henry Dufourmantelle, bénévole à l’IEDH
1/ Pourquoi cette enquête IFOP sur la France Bénévole 2024 et pourquoi le BOB (Baromètre d’Opinion des Bénévoles) ?
Cécile
Jusque récemment, l’enquête IFOP avait lieu tous les 3 ans (plus de 3000 personnes interrogées, représentatives de la population française). Mais à partir de 2022, quand on a constaté que le bénévolat après Covid n’avait repris son niveau antérieur, on a demandé à l’IFOP de reprendre son étude en 2023 et 2024. Heureusement l’IFOP a enregistré une reprise de l’engagement et son étude 2024 nous donne une nouvelle occasion d’approfondir les évolutions au sein du monde associatif.
En complément, R&S a mis en place un Baromètre d’Opinion des Bénévoles. il s’agit d’une analyse annuelle réalisée en interne, avec des questions nouvelles ou récurrentes selon les années. Il s’agit là de partir du témoignage des bénévoles pour voir comment ils vivent leur engagement et voir quels enseignements les associations peuvent en tirer pour leur stratégie d’animation, d’accueil, de fidélisation des bénévoles.
La préoccupation de Recherches et Solidarités, c’est d’améliorer la connaissance, suivre les évolutions du secteur associatif, en partager les résultats avec tous les acteurs de l’écosystème associatif.
Guillaume
L’intérêt de ces études régulières, c’est finalement surtout de permettre aux dirigeants de prendre du recul par rapport aux évolutions du monde associatif, de pouvoir sortir des représentations qui ne sont pas toujours le reflet de la réalité.
2/ Qu’apporte de particulier le partenariat instauré entre Recherches et Solidarités et l’IEDH ?
Guillaume
Travailler en partenariat est un des fondamentaux de l’action associative. Pour l’IEDH, le travail en commun avec Recherches et Solidarités nous permet d’avoir une vision statistique, pragmatique de ce qui se passe autour de nous ; nous avions déjà travaillé ensemble en 2018 et il nous semble naturel de reprendre aujourd’hui cette coopération.
Cécile
Outre la facilité et le plaisir de travailler ensemble, l’expertise de l’IEDH notamment sur les notions de savoir-faire ou savoir-être, sur la formation comme moyen essentiel de développement, nous paraît déterminante. Recherches et Solidarités a pour habitude de s’entourer de partenaires pour bénéficier de leur expertise sur des sujets communs et/ou complémentaires. Sur le sujet du bénévolat, l’équipe de R&S sollicite, chaque année, de nombreux partenaires pour avoir leur avis sur le questionnaire du BOB et bénéficier de leurs moyens de diffusion de l’enquête.
3/ Les principaux enseignements de l’enquête IFOP : Peut-on établir un lien entre les commentaires généraux de l’enquête (voir synthèse ci-dessous) et d’autres observations d’ordre économique, social, culturel faites par ailleurs sur la France d’aujourd’hui ?
La recherche de sens, qui s’accroît, notamment chez les plus jeunes, dépasse largement la France bénévole…
De même la fracturation constatée entre les bénévoles diplômés et les autres est une expression des multiples fracturations de la société actuelle (fracture sociale, économique, territoriale…).
Attention toutefois aux clichés et aux généralités : il y a une grande diversité de situations dans le monde du bénévolat, comme d’ailleurs au sein de la société française.
4/ Concernant les réponses apparues dans le BOB cette fois, une observation importante porte sur la passion et la générosité qui perdent de l’importance, alors que la citoyenneté, l’action et le souci d’être utile augmentent… Quelles évolutions les associations pourraient-elles conduire pour transformer ce message en action ?
L’étude IFOP et le BOB montrent qu’il y a aujourd’hui une diversification de l’engagement, dépendant du profil d’engagement, des motivations, de l’âge. Cette diversification demande donc aux associations de faire de plus en plus de sur-mesure : diversifier les parcours d’accueil et d’engagement, adapter les formations. Les associations sont ainsi amenées à consacrer de plus en plus de temps à accompagner l’engagement et le bénévolat. Un bénévole n’est pas seulement de la « ressource gratuite », il n’est pas un salarié non rémunéré. Il a besoin de temps pour être accueilli, formé, écouté.
5/ Concernant les souhaits pour demain, il y a des réponses demandant plus d’engagement et de travail, d’autres au contraire demandant un engagement moindre en temps et une organisation plus souple avec du télétravail ; le télébénévolat permettrait-il de mieux répondre aux attentes des uns ou des autres ?
Le facteur temps est évidemment essentiel dans l’engagement du bénévole. Et trop souvent les associations s’appuient sur les habitudes acquises en mode présentiel. L’évolution se dessine en valorisant le sur-mesure ; mais attention toutefois au fait que le télébénévolat ne convient pas à tout le monde !
Par ailleurs le fait de vouloir plus de responsabilités ne signifie pas systématiquement un désir de participer davantage à la gouvernance de l’association. Ce peut être seulement un désir d’autonomie et liberté dans le périmètre d’un bénévolat de terrain !
Guillaume
On voit tout de même clairement ici que les réponses des bénévoles sont différentes des représentations que les dirigeants d’associations se font généralement quand ils désespèrent de ne pas pouvoir trouver leurs successeurs. D’où l’intérêt de passer du temps avec les nouveaux bénévoles pour répondre pleinement à leurs attentes.
Car un bénévole mécontent ne dira pas toujours pourquoi il veut partir, il dira souvent qu’il n’a pas plus de temps disponible.
6/ parmi les attentes exprimées par les bénévoles, la formation occupe une place importante.
Quelles pistes nouvelles pour le monde associatif ?
Ce qui frappe dans les réponses des bénévoles, c’est à la fois la diversité des types de formations attendues et aussi le taux élevé d’intérêt pour la formation.
Le mot formation couvre en fait aussi bien le partage d’expérience en interne ou externe, l’alliance entre action et réflexion, l’appui du distanciel en complément du présentiel, l’acquisition de savoir-faire autant que de savoir-être ; bref il appartient à chacun (l’association, l’organisme de formation, la personne désirant se former) de définir sérieusement l’objectif de formation, les moyens mis en place et l’évaluation.
7/ L’acquisition ou le renforcement des compétences sont largement soulignées. Est-ce bien ce que proposent les associations aux bénévoles ?
Guillaume
Sans doute les organismes de formation ont-ils répondu à la demande des associations en voulant renforcer en priorité les compétences dures (le savoir-faire) ?
On s’est rendu compte que l’on oubliait sans doute un peu les compétences douces et plus encore on s’est rendu compte de l’importance à donner à l’esprit collectif. Aujourd’hui notre offre se déroule sur tous ces aspects, sans en oublier aucun.
La 1ère étape consiste à accueillir des bénévoles ; ensuite la 2ème étape consiste à définir avec chacun d’eux un parcours individuel incluant activité, formation, acquisition de compétences, etc.
Cécile
Les questions sur les compétences douces ont été posées cette année pour la 1ère fois. Et elles ont aussitôt été largement commentées : l’altérité, le collectif, faire des choses ensemble arrivent en tête des réponses. L’enquête permet de mettre en avant tout ce que l’engagement peut apporter comme compétences nouvelles et aptitudes. Il faut faire attention cependant, à ne pas donner une image du bénévolat qui pourrait être perçue comme « élitiste » et dissuader les personnes déjà les plus éloignées de l’engagement (les moins diplômés). Au contraire, il convient de lever les obstacles qu’ils rencontrent pour participer à la vie associative (freins économiques, culturels…), les encourager à s’impliquer et les accompagner dans leur parcours bénévole pour qu’ils bénéficient de tout ce qu’ils peuvent en tirer.
8/ En conclusion le BOB souligne toutes les diverses potentialités de la vie associative.
Ne serait-ce pas un peu trop beau pour être vrai ?
Cécile
Lieu d’épanouissement personnel, lieu de découvertes et d’échanges, lieu d’information et de formation, la vie associative se montre à la fois plus riche et plus diverse qu’on le dit généralement. Mais l’étude montre des évolutions rapides auxquelles les associations doivent s’adapter sans délai, et souvent avec difficultés. Rendre compte des points positifs ne veut pas dire s’endormir !
Guillaume
Au moment où l’isolement social est important, le lien associatif paraît particulièrement précieux !
Pour autant écouter davantage les besoins des bénévoles, revoir l’organisation des associations, oser de nouvelles pratiques, paraissent nécessaires !
L’IEDH s’est associé à Recherches & Solidarités pour cette nouvelle édition de la France bénévole.
Cette 19ème édition aborde pour la première fois les savoir-faire et les savoir-être acquis dans le bénévolat. Elle est réalisée en partenariat , avec une volonté de partage de ces résultats inédits avec les acteurs, observateurs et décideurs qui s’intéressent à la vie associative.
Après le COVID, des changements s’accélèrent
Confirmation de notre enquête IFOP 2023, avec, en janvier 2024*, un ensemble de bénévoles associatifs, correspondant à 24% des Français, comme en 2019 : soit environ 12,5 millions de personnes engagées dans une association au moins, dont 5,5 millions en action chaque semaine.
Les 25-34 ans sont de plus en plus nombreux à s’engager (30% en 2024 pour 22% en 2019), quand les 70 ans et plus perdent 10 points pour n’être que 24% aujourd’hui.
En 2024, 9% des Français sont présents chaque semaine dans leurs associations, ils étaient 10% en 2019 et 12,5% en 2010.
Ces tendances fragilisent la colonne vertébrale des associations, à savoir celles et ceux qui les font vivre au quotidien qui se trouvent privées de l’expérience et de la disponibilité des seniors.
La « fracture associative », correspondant à un taux d’engagement dans les associations plus faible parmi les moins diplômés, s’est accentuée en 2024 au point qu’aujourd’hui seulement 15% des Français de formation modeste sont bénévoles contre 33% parmi les titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Cette situation est tout autant dommageable pour les associations que pour que pour celles et ceux qui se trouvent privés d’une source de plaisirs, de rencontres et d’épanouissement.
Le moral des bénévoles en 2024
Le « baromètre d’opinion des bénévoles » 2024** pointe aussi quelques évolutions : si le souhait d’être utile et d’agir pour les autres reste la motivation première (85%), l’épanouissement personnel faiblit au fil des années, tout autant en termes de ressort d’engagement qu’en termes de satisfactions.
Volontaires et mobilisés autour d’une cause ou d’un projet, les bénévoles sont, en 2024, plus souvent déçus par les effets limités des actions menées par leur association (27% contre 23% en 2022). Animés par cette volonté d’être efficaces et utiles, ils souhaiteraient avant tout être aidés par d’autres bénévoles (34%) et suivre des formations (33% et jusqu’à près de 50% avant 50 ans). Ils précisent, des formations bien adaptées au contexte et aux besoins de leur association, dispensées par des professionnels mais aussi grâce à des partages de connaissances entre membres de l’association et à des échanges d’expériences inter associatifs.
Être bénévole aujourd’hui
Pour les bénévoles eux-mêmes, c’est d’abord synonyme de plaisir pour 45% d’entre eux, surtout chez les 35-49 ans et les 60-70 ans, ainsi que chez les moins diplômés. Pour 38%, c’est avant tout une source d’épanouissement personnel, plus encore dans l’éducation populaire et la santé. Pour certains (8%), les inquiétudes l’emportent et pour 5% le bénévolat peut aller jusqu’à la désillusion (plus nombreux entre 50 et 59 ans ainsi que dans le sport et l’environnement).
*Enquête IFOP réalisée en janvier 2024 auprès de 3 155 personnes de 15 ans et plus (échantillon représentatif de la population française).
** Enquête en ligne du 15 février au 22 avril 2024 auprès de 3 920 bénévoles d’horizons différents.
Parmi une douzaine d’expressions, les bénévoles se reconnaissent d’abord comme un citoyen engagé (58%), signe d’une non indifférence aux affaires du monde, que l’on rapprochera de quelqu’un qui se veut acteur (41%) et d’un militant (12%). Ces trois expressions recueillent sensiblement davantage de suffrages qu’en 2019. Inversement la générosité (33%) et la passion (25%) perdent un peu de terrain en cinq années.
Des intentions de faire plus demain
Si 16% souhaiteraient avoir davantage de responsabilités, 6%, au contraire voudraient les réduire. Dans le même sens, 20% des bénévoles voudraient donner plus de temps quand 14% souhaiteraient lever le pied, pour eux-mêmes ou pour se consacrer davantage à leurs proches.
Parmi les perspectives positives, le mécénat de compétences poursuit sa percée avec 27% de bénévoles tentés par l’expérience en 2024 ; ils étaient 23% en 2022 et 20% en 2019.
Une source d’épanouissement et d’enrichissement personnel
Toujours d’après les bénévoles, l’engagement permet de développer un large éventail de savoir-faire et de savoir-être. Quels que soient leur âge et leur situation personnelle, il leur permet avant tout d’être à l’écoute et attentif aux autres (70%), aussi d’apprendre à mener des projets en équipe (52%) et, un peu plus loin, de renforcer des compétences (40%, en baisse corrélée avec l’âge). Pour environ un quart des bénévoles, leur engagement leur permet d’être plus créatifs, plus autonomes, plus à l’aise en public, plus aptes aussi à affronter des situations difficiles.
Tous ces savoir-faire et ces savoir-être sont acquis et renforcés avant tout grâce aux échanges au sein de l’association, aux partages d’expériences, aux formations et aux conseils… On comprend pourquoi 44% des bénévoles souhaitent transmettre leur savoir-faire, à tout âge et plus encore passé 70 ans (55%). On comprend aussi que, forts de tout ce qu’ils peuvent puiser dans leur engagement, 80% des bénévoles ont à cœur de le transposer dans leur vie personnelle et professionnelle.
Télécharger l’étude
L’IEDH propose régulièrement des formations d’une journée pour les membres de conseil d’administration d’associations : Administrateur d’une association : quel est mon rôle?
Les échanges entre acteurs de différentes structures sont très riches et complètent les apports
« théoriques ».
Nous avons recensé quelques questions d’administrateurs et d’administratrices :
« Pourquoi moi ? pour faire quoi ? »
« Est-ce bien utile de contribuer à la vie d’un Conseil d’Administration ? »
« Comment rester moi-même dans ce nouveau cadre ? »
Ce qui devient familier après la formation :
Mieux connaître le rôle des uns et des autres.
Identifier ma valeur ajoutée au Conseil d’Administration.
Mieux voir comment utiliser tous mes talents dans l’association.
Quelques témoignages d’anciens participants :
« Je venais chercher des principes à mettre en œuvre, des règles à respecter.
Mais finalement j’ai appris tout autre chose : le plus important, c’est de partir de ce qui ne marche pas ou pas bien, et de voir comment le faire mieux marcher en utilisant les rouages et le dynamisme de l’association. Se montrer actif, imaginatif, aider l’association à accepter les nouveaux défis.
Formation bien animée et finalement plus qu’utile ! »
Bertrand, Paris, novembre 2022, administrateur d’une association d’aide aux plus précaires.
« La formation a été très intéressante ; en synthèse, voilà les quelques points clé qui m’ont le plus intéressé :
– Le Conseil d’Administration s’occupe de la stratégie, pas de l’opérationnel. C’est d’autant plus vrai que l’association est importante.
– Le Conseil d’Administration est un lieu d’histoire ; il rassemble souvent des personnes qui ont de l’ancienneté, sensibles aux transitions nécessaires avant d’évoluer.
– Le Conseil d’Administration ne devrait pas être perçu comme un organe opaque. »
Alain, Paris, novembre 2022, administrateur national d’une association d’éducation populaire.
« Formation riche notamment du fait de la diversité des participants.
J’ai pu mesurer la spécificité de l’association à laquelle j’appartiens.
Pour moi aujourd’hui la tâche essentielle des Administrateurs consiste à aider l’association à prendre du recul, à améliorer la gouvernance de l’institution avec les opérationnels d’un côté et les financeurs d’un autre côté. »
François, Paris 2021, président d’une association locale de prévention spécialisée.
Prochaine formation à Paris le jeudi 16 mars 2023.
Informations et inscriptions : Administrateur d’une association : quel est mon rôle?
par Hélène de Monclin, formatrice IEDH.
Ecouter n’est ni conseiller ni apporter des solutions… et pourtant lorsque nous prodiguons un conseil nous le faisons avec les meilleurs intentions du monde et nous espérons que l’autre gagnera du temps en écoutant nos conseils ! Alors pourquoi cela ne fonctionne pas ? C’est la question de l’altérité qui se cache derrière.
Mes conseils ou mes solutions sont les miennes. La personne que j’écoute aura ses solutions, à son rythme, et les élaborera peut-être en s’exprimant sur sa difficulté. Elle pourra évaluer elle-même ce qu’elle a jusqu’à présent mis en œuvre pour résoudre son problème.
Toute sa dignité est aussi dans cette manière de résoudre sa difficulté.
Je suis un temps sur son chemin, à ses côtés et je respecte son rythme, ses idées et sa manière personnelle d’avancer.
Si ce sujet vous intéresse… si vous souhaitez progresser dans votre écoute …
Voir les prochains stages organisés par l’IEDH : inscriptions
par Hélène de Monclin, formatrice IEDH.
L’écoute de l’autre exige d’être tout entier tourné vers l’autre. Elle sous-entend une disponibilité totale à l’autre. Si mon intention est d’être disponible et d’écouter l’autre, je me tourne « généreusement » vers lui … alors pourquoi dit-on en formation qu’il faut aussi être à l’écoute de soi ?
La parole de l’autre me touche, me transforme, m’interpelle, et je suis traversée par des émotions, des sentiments au moment où j’écoute.
Il est nécessaire de faire des allers-retours entre celui que j’écoute et moi-même pendant que j’écoute l’autre pour être conscient de l’impact de l’autre sur moi, conscient de l’éventuel jugement qui me vient et que je vais repousser pour accueillir l’autre tel qu’il est, conscient des éventuelles résonances de la parole de l’autre avec mon histoire et éviter ainsi de la projeter etc.
Notre condition humaine nous oblige à considérer toutes les dimensions de notre personne au moment où l’on est tourné vers l’autre : nous ne sommes pas des robots 😊
Si ce sujet vous intéresse… si vous souhaitez progresser dans votre écoute …
Voir les prochains stages organisés par l’IEDH : inscriptions
Ce nouvel exercice de l’IEDH (2020-2021) a, de nouveau, été fortement marqué par la crise sanitaire.
Le nombre de jours animés s’est stabilisé à 233 jours (226 en 2029-2020; 296 en 2018-2019). La satisfaction des stagiaires reste excellente !
Notons une part croissante des formations à distance ( 105 jours)
Cet indice de satisfaction a été calculé en fonction des formulaires « à chaud » distribué à chaque participant.
- « Formation souple, s’adapte aux besoins exprimés par le groupe » Anne, Le Chesnay, Juin 2021
- « Formation enrichissante. je suis heureux et satisfait de l’avoir suivie » Benoit, en visio, Avril 2021
Tous les stages, quels que soient leurs formats, sont très appréciés par les participants. Cela provient souvent du travail de préparation fait avec les « commanditaires ». Nous intervenons majoritairement pour des associations et il est indispensable d’adapter les stages aux réalités de terrain.
- « Documents fournis clairs et constructifs » Clémence, Dijon, Mars 2021
- « La partie théorique et l’expérience de la formatrice étaient TOP ! » Dorothée, Paris, Mai 2021
- « Exercices en lien avec l’actualité, grande liberté de participation » Samuel, Paris, juin 2021
- « Bon rythme, surtout avec une indication fiable du temps à consacrer » Formation à distance juin 2021
- « La formatrice maitrise bien son sujet sans nous enfermer » Blandine, Nivolas, Mars 2021
- « J’ai apprécié l’interaction du groupe, la bienveillance » Bérengère, Guérande, Juin 2021
- « Temps d’échanges riches ! Enfin un espace de travail collectif, institutionnel dans cette association locale » Mireille, Caen, Juin 2021
C’était un axe de travail majeur pour notre équipe : comment favoriser les échanges, la construction collective et l’associativité en cette période de pandémie ? En présentiel ou en distanciel, l’objectif a été atteint.
- « le froid de la salle » Stéphanie, Courbevoie, Mars 2021
- « Connexion internet instable » Jean-Nicolas, Formation à distance, Juin 2021
La très grande majorité de nos formations se déroulent dans des salles fournies par les clients. Les évaluations restent positives mais nous remarquons de nombreux commentaires sur
- le manque de chauffage. C’était déjà le cas en 2019-2020.
- les repas : les formules collectives du type « repas partagés » restent très appréciées. ils permettent plus facilement la partage et la manifestation des talents culinaires. Il a souvent fallu être inventif pour permettre ce type de repas en tenant compte des contraintes de la pandémie.
La seconde partie de notre questionnaire « à chaud » concerne l’atteinte des objectifs pour chacun et chacune. Les stagiaires sont invités à s’autoévaluer lors des modules d’une ou plusieurs journées.
Les résultats sont satisfaisants. L’impact de ces stages courts est positif et permet souvent aux stagiaires de commencer un changement de posture ou la mise en œuvre de méthodes nouvelles.
De nombreux bénévoles s’engagent désormais à distance.
C’est une réelle opportunité pour les associations de rejoindre de nouveaux profils d’acteurs associatifs. En revanche, cela nécessite de repenser les modes de fonctionnement et aussi les propositions de formations.
L’IEDH peut vous accompagner sur deux aspects :
- Les formations à distance pour les télébénévoles,
- Les formations pour développer le bénévolat à distance.
Institut de formation associatif, certifié QUALIOPI, l’IEDH est membre de la plateforme télébénévolat.org .
1 : Les formations à distance pour les télébénévoles
Notre équipe propose depuis 2019 des formations à distance en fonction des besoins de chaque association.
Ces offres sur mesure se coconstruisent en prenant en compte la disponibilité et les habitudes informatiques de chacun.
Actuellement, voici nos deux principales solutions :
-
les modules animés en visio, avec des contenus similaires aux stages présentiels et des méthodes d’animation adaptées.
- Alternance d’ateliers en sous-groupes, d’exercices, de jeux et de séquences tous ensemble.
- Ces modules sont « synchrones », c’est à dire qu’un certain nombre d’apprenants participent, en même temps, à une session de formation.
- Avantages : simplicité et rapidité de mise en œuvre, coût identique aux stages présentiels.
- Voir ici les domaines de formations envisageables.
- Alternance d’ateliers en sous-groupes, d’exercices, de jeux et de séquences tous ensemble.
-
les modules sur la plateforme d’apprentissage elearning.iedh.fr .
- Les formations sont « asynchrones », elle comprennent des modules que les stagiaires peuvent suivre à leur rythme, en différé, selon leur disponibilité.
- Ces stages nécessitent une ingénierie importante. Nous coconstruisons ensemble les contenus et méthodes pour du véritable « sur-mesure ».
- Avantages : flexibilité pour les stagiaires, outil très pertinent pour les formations récurrentes de type « accueil d’un nouveau bénévole », « accueil d’un nouveau responsable » …
2 : Les formations pour développer le bénévolat à distance
Nous intervenons très régulièrement auprès de nombreuses associations pour former les salariés ou les bénévoles en responsabilité à mieux animer, développer et coordonner le bénévolat.
Voir ici les formations « Vie associative, animation et management« .
Témoignages de participants :
« Formation de très bonne qualité avec des outils adaptés ! » (William S., de Strasbourg)
« Les différents temps d’échange et d’exercice ont vraiment permis d’avoir une bonne animation. » (Matthieu G., Paris)
« Génial de partager avec des collègues qu’on ne connait pas assez. » (Anthony M., Nancy)
Voir ici notre article sur le télébénévolat.
Pour toute question, n’hésitez à nous joindre : page contact.
L’Iedh regroupe un potentiel d’expérience professionnelle et humaine de formateurs et de consultants engagés eux-mêmes dans l’action locale, l’éducation populaire, la coopération interculturelle, le développement personnel… et plus généralement dans la vie sociale et associative.
Munis d’une solide formation initiale, d’une expérience humaine riche et variée et d’une acquisition continue de compétences, les intervenants de l’Iedh associent la compétence professionnelle à la culture militante.
Signe de la vitalité de la vie associative française, notre équipe est répartie sur de nombreuses régions françaises. ( Voir carte ci-jointe)
Nos partenaires font appel à nous pour animer des formations en présentiel de Brest à Strasbourg et de Dunkerque à Perpignan.
(sans compter Bruxelles, Milan, Luxembourg…)
Nous leur conseillons régulièrement de localiser les stages en proximité des bénévoles et des salariés des associations.
Nous avons donc le plaisir de découvrir des salles de formations dans des villages ou petites villes sur l’ensemble du territoire.
Récemment, des bénévoles d’une association en Creuse remerciaient chaleureusement la formatrice et leurs responsables de leur avoir permis de suivre un stage sur place. A l’heure de la suppression de nombreux services publics et de lignes de trains, ce stage valorisait leur action dans un territoire rural.
Notre équipe reste à votre service pour vos futurs stages à Roz-sur-Couenon, Nimes, Trie-Chateau, Macon… mais aussi à Paris.